Français & hommes politiques : loin des yeux, loin du coeur...
Nous parlions de l'importance des sondages dans un précédent billet, en voilà un qui, à la veille d'élections locales importantes, se révèle tout particulièrement intéressant.
L'institut TNS-SOFRES vient en effet de publier une étude sur la confiance des français en leurs hommes politiques.
Les résultats font apparaître trois tendances :
1 - Les français mettent la gauche et la droite traditionnelle dans le même panier. Ils sont deux tiers à penser qu'aucune des deux forces politiques n'est suffisamment compétente pour gouverner. Ainsi, 14% d'entre eux font confiance à la gauche pour diriger le pays et 16% à la droite.
Plus révélateurs, les personnes interrogées estiment que les responsables politiques sont très éloignés de leurs principales préoccupations quotidiennes... Fort dommage avant une élection comme les régionales !
2 - Le sondage met en revanche en lumière l'importance pour les français des élus locaux. En effet, plus leurs représentants sont éloignés, moins ils ont confiance en eux. C'est pourquoi ils estiment que les élus municipaux, départementaux et régionaux sont de dignes relais pour s'occuper de leurs problèmes. 69% accordent leur confiance au maire, 62% au conseiller général, 59% à leur conseiller régional.
Les députés semblent également avoir les faveurs des électeurs qui leur font confiance (58%), malgré un discrédit très net de l'Assemblée Nationale.
En revanche, la tendance s'inverse pour les autres fonctions politiques plus lointaines : 51% ne font pas confiance à leur député européen, 58% au Premier ministre et 64% au Président de la République. Enfin, 64% ne font pas confiance à l'Assemblée Nationale.
3 - En conclusion, et comme nous l'indiquions dans un article récent, les français sont au final confiants..... en eux-mêmes pour régler les problèmes et changer la société. 70% d'entre eux pensent en effet que ce sont les citoyens qui, par leurs actions, peuvent faire évoluer les choses...
Celà explique sans doute encore une fois la désaffection des adhérents des partis politiques traditionnels et l'émergence de plus en plus forte de groupes, d'associations et d'organisations apolitiques dans lesquels les français s'impliquent fortement.
L'institut TNS-SOFRES vient en effet de publier une étude sur la confiance des français en leurs hommes politiques.
Les résultats font apparaître trois tendances :
1 - Les français mettent la gauche et la droite traditionnelle dans le même panier. Ils sont deux tiers à penser qu'aucune des deux forces politiques n'est suffisamment compétente pour gouverner. Ainsi, 14% d'entre eux font confiance à la gauche pour diriger le pays et 16% à la droite.
Plus révélateurs, les personnes interrogées estiment que les responsables politiques sont très éloignés de leurs principales préoccupations quotidiennes... Fort dommage avant une élection comme les régionales !
2 - Le sondage met en revanche en lumière l'importance pour les français des élus locaux. En effet, plus leurs représentants sont éloignés, moins ils ont confiance en eux. C'est pourquoi ils estiment que les élus municipaux, départementaux et régionaux sont de dignes relais pour s'occuper de leurs problèmes. 69% accordent leur confiance au maire, 62% au conseiller général, 59% à leur conseiller régional.
Les députés semblent également avoir les faveurs des électeurs qui leur font confiance (58%), malgré un discrédit très net de l'Assemblée Nationale.
En revanche, la tendance s'inverse pour les autres fonctions politiques plus lointaines : 51% ne font pas confiance à leur député européen, 58% au Premier ministre et 64% au Président de la République. Enfin, 64% ne font pas confiance à l'Assemblée Nationale.
3 - En conclusion, et comme nous l'indiquions dans un article récent, les français sont au final confiants..... en eux-mêmes pour régler les problèmes et changer la société. 70% d'entre eux pensent en effet que ce sont les citoyens qui, par leurs actions, peuvent faire évoluer les choses...
Celà explique sans doute encore une fois la désaffection des adhérents des partis politiques traditionnels et l'émergence de plus en plus forte de groupes, d'associations et d'organisations apolitiques dans lesquels les français s'impliquent fortement.