Tout sur le budget de Lyon

Publié le par Campeo

blason lyonLe conseil municipal de Lyon a voté le 14 décembre son budget primitif 2010 qui s’élève à 688 millions d’euros, en hausse de 4,5% par rapport à 2009 (658 millions d’euros).

 

 

Dépenses
Les dépenses de fonctionnement s’établissent à 525,2 millions d’euros, quasi stables (+0,2%) à l’image de la masse salariale (306,4 millions d’euros) qui progresse seulement de 0,1%. Sans doute l’une des premières traductions du plan Emeraude de modernisation des services dans les comptes de la ville, où la part des salaires représente 58,3% du total des dépenses.
Par ailleurs, l’intérêt de la dette (17 millions d’euros) chute de 16% en raison de la baisse sensible des taux d’intérêt.

La section d’investissement est en hausse sensible, à 184,9 millions d’euros contre 150 millions en 2009. Les dépenses d’équipement progressent fortement à 110 millions (90,5 millions en 2009).
Principaux secteurs concernés : la culture, la petite enfance, l’éducation, le sport et les personnes âgées. La ville n’a pas conventionné pour le FCTVA en 2009 et étudie l’éventualité d’y recourir cette année.

 

Recettes
Les recettes de fonctionnement représentent un montant de 574,2 millions d’euros, soit une hausse de +1%, une évolution historiquement faible, souligne le maire. Depuis 2000, les hausses annuelles étaient comprises entre 2 % et 5,5%.
Le produit fiscal, dont la fiscalité directe reste à taux inchangés après l’augmentation de 2009, génère 336,2 millions d’euros de recettes (+2,3%) grâce à l’augmentation des bases. La fiscalité indirecte (42 millions d’euros) baisse fortement (-17,8%), notamment en raison de la chute des droits de mutations.

Les dotations de l’Etat augmentent de 1,2%, à 116,2 millions d’euros, favorisées par un effet démographique positif. La DGF représente 116,7 millions d’euros ; la dotation nationale de péréquation, 2,8 millions, et la dotation de compensation de la TP, 1,54 millions d’euros.


Emprunts et dettes
La ville prévoit un recours à l’emprunt en hausse à 93,8 millions d’euros, contre 72 millions en 2009 et une capacité d’autofinancement de 48,5 millions d’euros (+8,6%).
Le niveau de la dette reste globalement stable à 430 millions d’euros. A noter : l’amortissement de la dette principale est en hausse, de 42,9 millions d’euros à 53,7 millions. C’est l’effet du remboursement du grand emprunt de ville lancé par l’ancien maire Raymond Barre, explique le maire de Lyon, Gérard Collomb. La dette représente 900 euros par habitant et une capacité de désendettement de 6,6 ans.

 

Source : La Gazette des Communes / C. Ferrero

Publié dans Tout le monde en parle

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